Nationalité | Espagnol – Andalou |
Origine | Séville (Andalousie, Espagne) [1] |
Alias | Juan de Oviedo [2] |
Navire | San Antonio |
Fonction | Tonnelier (Tonelero) |
Note(s) | Époux de Inés Pérez ou Inés González [3] |
Destin | Survivant – Déserteur [4] |
Juan de Oviedo comme le reste de l’équipage du San Antonio, fit défection à l’embouchure du Détroit de Magellan et revint en Espagne. |
Dans tous les documents, Juan de Oviedo a pour origine Séville, en Andalousie, dans le sud de l’Espagne. Pourtant, son nom laisse à penser qu’il viendrait d’Oviedo, dans les Asturies (tout au nord de l’Espagne). Aucune information n’étant donnée au sujet de ses parents, peut-être est-il né dans la région d’Oviedo et par la suite venu s’établir à Séville.
C’est en tout cas dans cette ville qu’il épouse une certaine Inés Pérez ou Inés González, dans le quartier ou la paroisse de Santa María la Mayor, à l’église ou la chapelle de la Carretería. [5]
Ce quartier ne semble plus exister à l’heure actuelle, mais constituait à l’époque un lieu important dans la mesure où l’on y trouvait entre autres la Iglesia Mayor de Sevilla, l’Alcazar de Séville (Real Alcázar de Sevilla), ou encore la Casa de la Contratación, où Juan de Oviedo s’est fait enregistrer pour incorporer l’armada à destination des Moluques. [6]
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[1] Medina, El descubrimiento del Océano Pacífico Hernando de Magallanes y sus compañeros documentos (1852-1930), XLVI, p.67
Bernal, Relación de expedicionarios que fueron en el viaje a la Especiería, sus procedencia, cargos y sueldos (2014), p.7
Mazón Serrano, La Primera Vuelta al Mundo – La Tripulación, #77
[2] Medina, El descubrimiento del Océano Pacífico Hernando de Magallanes y sus compañeros documentos (1852-1930), XLVI, p.67 & LXVII, p.201
Bernal, Relación de expedicionarios que fueron en el viaje a la Especiería, sus procedencia, cargos y sueldos (2014), p.7
Bernal, Relación de la gente que llevó al descubrimiento de la Especiería (2014), p.17 & p.26
Mazón Serrano, La Primera Vuelta al Mundo – La Tripulación, #77
[3] Medina, El descubrimiento del Océano Pacífico Hernando de Magallanes y sus compañeros documentos (1852-1930), XLVI, p.67 : «marido de Inés Pérez, en la collación de Santa María la Mayor, en la Carretería »
Bernal, Relación de expedicionarios que fueron en el viaje a la Especiería, sus procedencia, cargos y sueldos (2014), p.7 : « marido de Inés González, en la colación [parroquia] de Santa María la Mayor, en la Carretería »
[4] Mazón Serrano, La Primera Vuelta al Mundo – La Tripulación, #77
Sanlucardigital.es
[5] Il existe à l’heure actuelle, à Séville, une Capilla de la Carretería, mais celle-ci date du XVIIIe siècle. Construite entre 1753 et 1761, elle est financée pour moitié par la Hermandad de la Carretería (« Confrérie de la Charrette »), dont elle est également le siège, et pour moitié par la guilde des tonneliers. Or Juan de Oviedo exerçait justement la fonction de tonnelier au sein de la flotte.
À noter également que le prêtre qui bénit les lieux le 15 août 1761 se nommait Don Juan Félix de Oviedo.
Visitarsevilla.com (Site privé de tourisme)
Hermandad de la Carretería – Capilla de la Carretería (Site officiel de la Confrérie)
Voir aussi Wikipedia (ES) : Cabaña Real de Carreteros
[6] Voir cette thèse de doctorat (1993, non publiée) de José Ramón Moreno Pérez pour l’Université de Séville, département d’Histoire : Universidad de Sevilla – Depósito de Investigación