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Si cette expédition porte encore aujourd’hui son nom, c’est parce que Fernand de Magellan en a été l’instigateur et qu’il a dû se battre avant et pendant pour la mener à bien. Sans sa pugnacité, rien n’aurait été possible.
Mais si le voyage est resté gravé dans l’Histoire, c’est parce que la flotte (ou ce qu’il en restait) a réalisé la première circumnavigation. Et si les survivants ont pu, dans un premier temps atteindre les Moluques, puis dans un deuxième regagner l’Espagne, ils le doivent en partie à Juan Sebastián Elcano, expérimenté marin basque.
Ainsi, certains auteurs n’hésitent pas à parler d’expédition Magellan-Elcano.

Magellan & Elcano - Plaque Commémorative (Sanlúcar de Barrameda)
Plaque commémorative sur la façade latérale de la bibliothèque municipale de Sanlúcar de Barrameda, célébrant Magellan et Elcano.
©Sanlucarprimeravueltaalmundo

 

L’Armada para el descubrimiento de la especería (« La flotte pour la découverte du commerce des épices ») [1], financée par la couronne d’Espagne, avait plusieurs objectifs :
– Trouver une route vers les Moluques en contournant le continent américain (les Portugais contrôlant le chemin par le Cap de Bonne-Espérance)
– Démontrer que les Moluques se trouvaient en territoire espagnol (le monde étant partagé entre Portugais et Espagnols depuis le traité de Tordesillas de 1494).

Le tour du monde ne fut qu’une conséquence de cela.
En effet, il était prévu que la flotte fasse le chemin inverse pour regagner l’Espagne. Mais après avoir atteint les Moluques, il fut décidé de tenter sa chance par le Cap de Bonne-Espérance, une route connue. Le risque d’être attaqué par les Portugais fut jugé moins grand que celui de retraverser le Pacifique ; cela même alors qu’ils étaient informés de l’envoi d’une flottille portugaise chargée de les capturer.
C’est donc une succession d’évènements qui aboutit au premier tour du monde de l’Histoire.

Les cinq navires, chargés de presque deux cent cinquante marins, quittèrent Sanlúcar de Barrameda le 20 septembre 1519 ; un seul d’entre eux, avec une vingtaine d’hommes à bord, revint à Séville le 6 septembre 1522. C’était il y a 500 ans.

 

Sur ce blog, vous trouverez (également accessibles via les menus situés en haut) :

. Un journal de bord
Avec les évènements classés par date et des renvois à des fiches détaillées.
Je l’alimenterai tout au long du cinquième centenaire.

. Un listing complet des équipages 
Avec des renvois vers une fiche pour chaque marin

. Une liste de sources, officielles et non-officielles
Elles m’ont fourni la matière de mon travail de recherche et peuvent intéresser les lecteurs de ce blog.

 

 

N’hésitez pas à m’indiquer des erreurs, des oublis ou même des réflexions qui pourraient alimenter la discussion, soit par la page de contact, soit directement sur le site via les commentaires (et ainsi en faire profiter tout le monde).

Sur ce, je vous souhaite un bon voyage !

 

 


[1] Le terme « Armada de Molucca » (en) (ou encore « Armada del maluco »), couramment usité, est en réalité apparu au XXe siècle et n’était pas employé à l’époque. (cf. Wiki Magellan (es) et Wiki:Talk (en))
Par contre, on trouve régulièrement dans les documents d’époque la mention « Armada de Magallanes ».

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