Pero García de Trigueros

Nationalité Espagnol – Andalou
Origine Trigueros (Andalousie, Espagne)
Alias Pedro García de Trigueros [1]
Pero García de Trigueros [2]
Pedro de Huelva [3]
Navire Santiago, puis Trinidad
Fonction Mousse (Grumete)
Note(s) Fils de Juan Rodríguez, barbier, et de Isabel García, originaires de Trigueros [4]
Destin Décès (29/10/1522) [5]
  Pero García de Trigueros décède à Ternate, après l’arraisonnage de la Trinidad par les Portugais

 

Pero García est probablement originaire de Trigueros, dans la province de Huelva, en Andalousie.
C’est en tout cas de cette ville que sont originaires ses parents ; en tant que mousse, il vivait probablement avec eux. [6]
Son père était barbier (barbero) ; on peut se demander si l’adolescent n’avait pas acquis des rudiments du métier avant d’embarquer. [7]

« Pero » est une vieille version de « Pedro ».

La variante « Pero García de Trigueros » est celle retenue dans la version « rectifiée » des archives officielles, datant de 1815 et réalisée par Don Ventura Collar y Castro, officier supérieur et archiviste des Archives Générales des Indes.

 

À bord du Santiago se trouve un Diego García de Trigueros. L’homonymie des patronymes laisse à penser qu’ils appartenaient à la même famille, peut-être des frères (Diego était matelot (marinero), et donc a priori un peu plus âgé).
Cependant, aucun élément concret ne permet de les relier, les parents de Diego n’étant pas mentionnés dans les documents d’époque.
À noter également que lorsque la Victoria et la Trinidad se séparent aux Moluques, Diego part avec le premier navire, tandis que Pero demeure sur le second. S’il est possible qu’ils soient restés sur le navire auquel ils avaient été affectés après le naufrage du Santiago, il paraît tout de même surprenant que deux membres d’une même famille aient été séparés (ou choisi de l’être) si loin de chez eux.

 

 

Pero García de Trigueros embarque comme mousse (grumete) à bord du Santiago.

Suite au naufrage du Santiago aux abords du río Santa Cruz (Argentine), le mardi 22 mai 1520, il est transféré sur un autre navire qui n’est pas mentionné, possiblement la Trinidad.

Il se trouve en tout cas à bord de la Trinidad lorsque celle-ci quitte Tidore (Moluques), dimanche 6 avril 1522.

Pero García de Trigueros décède le mercredi 29 juin 1522, à Ternate (Moluques), après l’arraisonnage de la Trinidad. Prisonnier des Portugais, on ignore les causes de sa mort : peut-être était-il malade suite au périple dans l’océan Pacifique, ou peut-être est-il mort d’épuisement lors de la construction de la forteresse.

 

 

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[1] Medina, El descubrimiento del Océano Pacífico : Hernando de Magallanes y sus compañeros (1852-1930), XLVIII, p.87 & LXVII, p.205
Bernal, Relación de expedicionarios que fueron en el viaje a la Especiería, sus procedencia, cargos y sueldos (2014), p.21
Mazón Serrano, La Primera Vuelta al Mundo – La Tripulación, #239

[2] Medina, El descubrimiento del Océano Pacífico : Hernando de Magallanes y sus compañeros (1852-1930), LXIV, p.178 & LXVI, p.197 & LXX, p.237
Bernal, Relación de la gente que llevó al descubrimiento de la Especiería (2014), p.23 & p.32

[3] Medina, El descubrimiento del Océano Pacífico  Hernando de Magallanes y sus compañeros documentos (1920), XI. Relación de la gente que murio en la nao « Trinidad »

[4] Medina, El descubrimiento del Océano Pacífico : Hernando de Magallanes y sus compañeros (1852-1930), XLVIII, p.87 : « hijo de Juan Rodríguez Barbero é Isabel García, vecinos de Trigueros »
Medina, El descubrimiento del Océano Pacífico : Hernando de Magallanes y sus compañeros (1852-1930), LXX, p.237 : « hijo de Juan Rodríguez, barbero, y de Isabel Garcia, vecinos de Trigueros »
Bernal, Relación de expedicionarios que fueron en el viaje a la Especiería, sus procedencia, cargos y sueldos (2014), p.21 : « hijo de Juan Rodríguez Barbero é Isabel García, vecinos de Trigueros »

[5] Medina, El descubrimiento del Océano Pacífico  Hernando de Magallanes y sus compañeros documentos (1920), XI. Relación de la gente que murio en la nao « Trinidad »
Mazón Serrano, La Primera Vuelta al Mundo – La Tripulación, #239

[6] Un mousse avait en général entre 13 et 16 ans.

[7] Au Moyen-âge, la majorité des garçons est fixée à 14 ans, celle des filles à 12.
Cf. BNF Classes : L’enfance au Moyen-Âge – Les étapes de l’enfance (site pédagogique de la BNF)

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