Hernán Lorenzo Yáñez

Nationalité Espagne – Andalou
Origine Aroche (Andalousie, Espagne) [1]
Alias Hernán Lorenzo [2]
Hernán López [3]
Navire Santiago
Fonction Supplétif (Sobresaliente)
Note(s) Fils de Lorenzo Yáñez et María Díaz, originaires de Cabezas Rubias
Époux de Teresa Ramírez [4]
Destin Décès (27/09/1522) [5]
  Hernán Lorenzo Yáñez décède lors de la tentative de retraversée du Pacifique de la Trinidad

 

Hernán Lorenzo est né à Aroche, au nord-ouest de la province de Huelva, en Andalousie.

Ses parents venaient probablement de la commune de Cabezas Rubias, également dans la province de Huleva, à environ 25 km au sud-ouest d’Aroche. [6]

Le patronyme de son père interroge. Dans la transcription des documents d’époque effectuée par l’historien chilien José Toribio Medina Zavala (1920), il est écrit « Lorenzo Yáñez Alvany », laissant supposer que l’homme porte les noms de famille de ses deux parents. Mais dans la transcription de l’historien espagnol Cristóbal Bernal Chacón (2014), il est écrit « Lorenzo Yañez, (albañíl) ». Un albañíl est un ouvrier du bâtiment, un maçon plus précisément. Même si la version de Bernal est plus récente, et s’inscrit dans le cadre des commémorations du cinquième centenaire de la ville de Séville, Medina reste encore aujourd’hui une référence en ce qui concerne l’expédition Magellan-Elcano. Sans plus d’éléments, il est donc difficile de trancher de manière certaine entre les deux versions. [7]
En tout cas, il apparaît que Lorenzo était le deuxième prénom de Hernán (hérité de son père).

 

 

Hernán Lorenzo Yáñez embarque comme supplétif (sobresaliente) à bord du Santiago. La fonction qu’il y exerce est inconnue.

Il se trouve à bord de la Trinidad lorsque celle-ci quitte Tidore (Moluques), dimanche 6 avril 1522.

Hernán Lorenzo Yáñez décède le samedi 27 septembre 1522, alors que la Trinidad se trouve dans l’océan Pacifique, quelque part au sud de l’archipel de Palaos (Palau).

 

 

Hernán Lorenzo Yáñez est nommé « Hernán Lopez » dans la liste des décès de la Trinidad. Or, il existe bien un Hernán Lopez (ou Hernán Hortiga), également supplétif, mais qui a embarqué sur la Trinidad lors de l’escale aux Canaries, en octobre 1519 ; ce dernier est a priori mort durant le Banquet de Cebu (01/05/1521).

 

 

<  Retour au listing des équipages

 

________

[1] Medina, El descubrimiento del Océano Pacífico  Hernando de Magallanes y sus compañeros documentos (1920), XLIX, p.98 : « natural de Aroche »
Bernal, Relación de expedicionarios que fueron en el viaje a la Especiería, sus procedencia, cargos y sueldos (2014), p.28 : « natural de Aroche »
Mazón Serrano, La Primera Vuelta al Mundo – La Tripulación, #245 : « Aroche (Huelva) »

[2] Medina, El descubrimiento del Océano Pacífico  Hernando de Magallanes y sus compañeros documentos (1920), XLIX, p.98 & LXVII, p.207
Bernal, Relación de expedicionarios que fueron en el viaje a la Especiería, sus procedencia, cargos y sueldos (2014), p.28
Bernal, Relación de la gente que llevó al descubrimiento de la Especiería (2014), p.23 & p.32,
Mazón Serrano, La Primera Vuelta al Mundo – La Tripulación, #245

[3] Medina, El descubrimiento del Océano Pacífico  Hernando de Magallanes y sus compañeros documentos (1920), XI. Relación de la gente que murio en la nao « Trinidad »
Mazón Serrano, La Primera Vuelta al Mundo – La Tripulación, #245

[4] Medina, El descubrimiento del Océano Pacífico  Hernando de Magallanes y sus compañeros documentos (1920), XLIX, p.98 : « hijo de Lorenzo Yáñez Alvany e María Díaz, vecinos de Cabeza Rubia, marido de Teresa Ramírez »
Bernal, Relación de expedicionarios que fueron en el viaje a la Especiería, sus procedencia, cargos y sueldos (2014), p.28 : « hijo de Lorenzo Yañez, (albañíl), y María Díaz, vecinos de Cabeza Rubia, marido de Teresa Ramírez »

[5] Medina, El descubrimiento del Océano Pacífico  Hernando de Magallanes y sus compañeros documentos (1920), XI. Relación de la gente que murio en la nao « Trinidad »
Mazón Serrano, La Primera Vuelta al Mundo – La Tripulación, #245

[6] On trouve en Espagne une autre commune au nom approchant, Cabezarrubias del Puerto, dans la province de Ciudad Real, en Castille-La Manche.
« Cabeza Rubia » signifie « tête blonde » en espagnol. Après la Reconquista, de nombreux étrangers vinrent travailler et habiter là, notamment des Français et des Allemands. Les locaux, les voyant, s’exclamèrent « Que de têtes blondes ! » (¡Cuanta cabeza rubia!).
Contrairement à ce que son nom laisse entendre, le village ne se trouve ni en bord de mer, ni au bord d’un fleuve. En réalité, il s’agissait d’une entourloupe visant à inciter les gens à venir s’installer ici, leur faisant croire que leur nouvelle maison serait en bord de mer.
Cf. Office du Tourisme de Castille-La Manche

Une légende locale raconte que le nom de la commune viendrait du grand nombre d’ours bruns présents dans la région, et dont le pelage, au soleil, prendrait une teinte blonde.
Wikipédia : (ES) Cabezarrubias del Puerto

[7] On pourra tout de même s’interroger sur l’intérêt qu’auraient eu les fonctionnaires de l’époque à indiquer ici la profession du père, chose qu’ils ne faisaient par ailleurs jamais (ou à de très rares exceptions).

Publicité

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s