Nationalité | Grec |
Origine | Rhodes (Grèce) [1] |
Alias | Felipe de Rodas [2] Felipe Rodas [3] Phelipe de Rodas [4] |
Navire | Victoria |
Fonction | Matelot (Marinero) |
Note(s) | Fils de Maître Vasílios et de Ioánna, originaires de Rhodes [5] |
Destin | Survivant – Prisonnier du Cap-Vert |
Fait prisonnier au Cap-Vert lors du voyage de retour de la Victoria, Felipe de Rodas est libéré quelques mois plus tard et rentre en Espagne. |
Felipe de Rodas est né sur de l’île de Rhodes, en Grèce.
À l’époque, l’île appartient à l’Ordre des Hospitaliers, qui l’ont prise aux Byzantins en 1310, après leur expulsion de Terre Sainte en 1291. Ils s’y maintiennent jusqu’en 1522, avant d’en être chassés par les Ottomans.
Son nom, comme celui de la plupart des marins non-espagnols de l’expédition, fut probablement hispanisé lors de son enregistrement par les fonctionnaires de la Casa de Contratación (à moins qu’il n’ait déjà vécu en Espagne depuis un certain temps au moment où il fut recruté). Son patronyme grec devait plutôt ressembler à « Fílippos tou Ródos ».
De même, ses parents sont enregistrés sous les noms de « Basil » (Basile) et de « Juana » (Jeanne), des prénoms espagnols alors qu’ils venaient également de Rhodes. Son père est présenté comme « maître », ce qui en faisait sans doute un artisan.
La variante « Felipe de Rodas » est celle retenue dans la version « rectifiée » des archives officielles, datant de 1815 et réalisée par Don Ventura Collar y Castro, officier supérieur et archiviste des Archives Générales des Indes.
Felipe de Rodas embarque comme matelot (marinero) à bord de la Victoria.
Dans l’un des documents d’époque compilés par Medina, il est listé avec les officiers, et non avec les matelots. [6] Il n’y a aucune précision à ce sujet (comme une fonction particulière qu’il aurait pu occuper).
Il se trouve toujours à bord de la Victoria lorsque celle-ci quitte Tidore (Moluques), samedi 21 décembre 1521.
Sur le trajet du retour, la Victoria est contrainte de marquer un arrêt au Cap-Vert pour avitailler, bien que l’archipel soit une possession portugaise. Treize marins sont faits prisonniers, dont Felipe.
L’intervention du roi Carlos permettra leur libération.
Felipe de Rodas revient en Espagne le mercredi 15 octobre 1522.
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[1] Medina, El descubrimiento del Océano Pacífico : Hernando de Magallanes y sus compañeros (1852-1930), XLVII, p.76
Bernal, Relación de expedicionarios que fueron en el viaje a la Especiería, sus procedencia, cargos y sueldos (2014), p.13
Mazón Serrano, La Primera Vuelta al Mundo – La Tripulación, #185
[2] Medina, El descubrimiento del Océano Pacífico : Hernando de Magallanes y sus compañeros (1852-1930), XLVII, p.76 & LXVII, p.202
Bernal, Relación de expedicionarios que fueron en el viaje a la Especiería, sus procedencia, cargos y sueldos (2014), p.13
Bernal, Relación de la gente que llevó al descubrimiento de la Especiería (2014), p.30
Mazón Serrano, La Primera Vuelta al Mundo – La Tripulación, #185
[3] Navarrete, Historia de Juan Sebastián del Cano (1872), p.270
[4] Medina, El descubrimiento del Océano Pacífico : Hernando de Magallanes y sus compañeros (1852-1930), LXVIII, p.210
Bernal, Relación de la gente que llevó al descubrimiento de la Especiería (2014), p.21
[5] Medina, El descubrimiento del Océano Pacífico : Hernando de Magallanes y sus compañeros (1852-1930), XLVII, p.76 : « hijo de maestre Basil é Juana, vecinos de Rodas »
Bernal, Relación de expedicionarios que fueron en el viaje a la Especiería, sus procedencia, cargos y sueldos (2014), p.13 : « hijo de Maestre Basil y Juana, vecinos de Rodas »
[6] Medina, El descubrimiento del Océano Pacífico : Hernando de Magallanes y sus compañeros (1852-1930), LXVII, p.202