Nationalité | Italien |
Origine | Capoue (Campanie, Italie) |
Alias | Nicolao de Capu [1] Nicolás de Capu [2] Nicolau de Capu [3] |
Navire | Victoria |
Fonction | Matelot (Marinero) |
Note(s) | Fils de Jacomo Tragone et Emilia de Licata, originaires de Capoue [4] |
Destin | Décès (30/07/1521) [5] |
Nicola Tragone, dit « Nicolás de Capua », décède lors de la prise d’une jonque dans la baie de Brunei. |
Nicolás de Capua est originaire de la ville de Capoue, en Campanie (Capua en espagnol)
Son père Jacomo porte le patronyme de « Tragón », qui est vraisemblablement une déformation d’un autre mot.
Dans sa transcription du listing des équipages (2014), Cristóbal Bernal Chacón a reporté le nom « Tiagoni ». Mais ce nom ne renvoie à rien de connu.
Il est possible qu’il s’agisse dès lors de son lieu d’origine ; on trouve ainsi Tragone, un promontoire qui surplombe le Vieux-Port de Bastia (Haute-Corse, France ; « tragone » signifiant « dragon ») ou éventuellement Tarragone (Catalogne, Espagne). [6]
Cette hypothèse est renforcée par le fait que sa mère Emilia (Milia étant un diminutif) est nommée « Delicata » ou « de Licata », et qu’il s’agit certainement de la ville de Licata, en Sicile.
Il existait également à Capoue une famille « Di Capua », fondée au XIe siècle, mais il est peu probable qu’un simple marin ait appartenu à une famille noble.
Étant italien, son prénom était probablement « Nicola » (ou peut-être Nicolò/Niccolò).
Nicolás est une variante espagnole, Nicolau une variante portugaise, catalane ou occitane, et Nicolao n’existe qu’en portugais.
Nicola Tragone, dit « Nicolás de Capua », embarque comme matelot (marinero) à bord de la Victoria.
Lors du séjour sur l’île de Bornéo, il est tué durant l’arraisonnage d’une jonque dans la baie de Brunei. [7]
< Retour au listing des équipages
________
[1] Medina, El descubrimiento del Océano Pacífico : Hernando de Magallanes y sus compañeros (1852-1930), XLVII, p.75
Bernal, Declaración de las personas fallecidas en el viaje al Maluco (2014), #75
Bernal, Relación de la gente que llevó al descubrimiento de la Especiería (2014), p.21 & p.30
Mazón Serrano, La Primera Vuelta al Mundo – La Tripulación, #183
[2] Medina, El descubrimiento del Océano Pacífico : Hernando de Magallanes y sus compañeros (1852-1930), LXVII, p.203 & LXVIII, p.218
[3] Bernal, Relación de expedicionarios que fueron en el viaje a la Especiería, sus procedencia, cargos y sueldos (2014), p.13
[4] Medina, El descubrimiento del Océano Pacífico : Hernando de Magallanes y sus compañeros (1852-1930), XLVII, p.75 : « hijo de Jácome Tragón e Mylia Delicata, vecinos de Capua »
Medina, El descubrimiento del Océano Pacífico : Hernando de Magallanes y sus compañeros (1852-1930), LXVIII, p.218 : « hijo de Jácome Tragón e de Milia de Licata, vecinos de Capua »
Bernal, Relación de expedicionarios que fueron en el viaje a la Especiería, sus procedencia, cargos y sueldos (2014), p.13 : « hijo de Jácome Tiagoni y Emilia Delicata, vecinos de Capua »
[5] Medina, El descubrimiento del Océano Pacífico : Hernando de Magallanes y sus compañeros (1852-1930), LXVIII, p.218
Bernal, Declaración de las personas fallecidas en el viaje al Maluco (2014), #75
Mazón Serrano, La Primera Vuelta al Mundo – La Tripulación, #183
[6] Sachant aussi que « tragón » désigne un « goinfre » en espagnol. Si rien de relie cette famille à l’Espagne, il est tout à fait envisageable que les fonctionnaires de la Casa de Contratación se soient servis de la consonance pour transcrire le nom de Jácome Tragón.
[7] Bernal, Declaración de las personas fallecidas en el viaje al Maluco (2014), #75 : « mataron en un junco »