Nationalité	Génois
Origine	–
Alias	Domingo [1] Domingo Genovés [2] Domingo Bautista [3]

Navire	Santiago
Fonction	Matelot (Marinero)

Note(s)

Fils de Giovanni Battista da Ponzoroni (Trinidad – Maître de bord) [4]

Destin	Décès (14/06/1522) [5]
	Domenico Battista da Ponzoroni meurt de maladie au large de la côte guinéenne, lors du retour en Espagne de la Victoria.

 

La ville d’origine de « Domingo » n’est pas spécifiée dans les différents documents, mais on peut supposer qu’il venait de la même ville que son père Giovanni, à savoir Sestri Ponente ou Sestri Levante, en Ligurie (Italie), à l’époque République de Gênes.

Son testament précise par contre qu’il s’appelait « Domingo Bautista ». [6]
Son nom complet, à l’instar de son père, devait être Domenico Battista da Ponzoroni.

 

 

Fils du maître de bord de la Trinidad Giovanni Battista da Ponzoroni, Domenico embarque comme marin sur le Santiago, le plus petit vaisseau de la flotte.

Lorsque les équipages de la Victoria et de la Trinidad se séparent aux Moluques, lui choisit de partir avec le premier navire commandé par Juan Sebastián Elcano, tandis que son père demeure sur le second, qui doit être réparé avant de pouvoir reprendre la mer.
La raison de cette séparation n’est pas connue. Que Giovanni reste sur le vaisseau dont il est le maître de bord paraît logique. Concernant Domenico, il semble qu’il se trouvait sur la Victoria suite au naufrage du Santiago dans le Río Santa Cruz (22 mai 1520). Cependant, il n’est pas exclu de penser que le père l’ait incité à partir, y voyant là de plus grandes chances de survie pour son fils : d’une part, la Victoria allait emprunter un itinéraire relativement connu jusqu’en Espagne (la route des Indes était pour ainsi dire un chemin balisé, pour ne pas dire une autoroute) ; d’autre part, le délai avant que la Trinidad ne puisse être remise à flot était incertain, et les membres de l’expédition se savaient pourchassés par une flotte portugaise menée par Antonio de Brito.

Au final, la Trinidad ne repartira des Moluques que six mois plus tard, et pour un voyage cauchemardesque qui la ramènera à son point de départ. Son père Giovanni passera par les geôles portugaises, dont il s’évadera avant d’être repris, et où il mourra.

 

Domenico, lui, ne survit pas au voyage de retour avec la Victoria : il décède de maladie le 14 juin 1522, alors que la Victoria se trouve près de la côte guinéenne. Il laisse un testament. [7]

 

 

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[1] Medina, El descubrimiento del Océano Pacífico : Hernando de Magallanes y sus compañeros (1852-1930), XLVIII, p.85 & LXVII, p.205 & LXVIII, p.217
Bernal, Relación de expedicionarios que fueron en el viaje a la Especiería, sus procedencia, cargos y sueldos (2014), p.20
Bernal, Relación de la gente que llevó al descubrimiento de la Especiería (2014), p.22 & p.32
Mazón Serrano, La Primera Vuelta al Mundo – La Tripulación, #228

[2] Medina, El descubrimiento del Océano Pacífico : Hernando de Magallanes y sus compañeros (1852-1930), LXIV, p.178

[3] Bernal, Declaración de las personas fallecidas en el viaje al Maluco (2014), #91

[4] Medina, El descubrimiento del Océano Pacífico : Hernando de Magallanes y sus compañeros (1852-1930), XLVIII, p.85 – « hijo de Juan Baptista. Maestre de la nao Trenidad ».
Medina, El descubrimiento del Océano Pacífico : Hernando de Magallanes y sus compañeros (1852-1930), LXVIII, p.217 – « hijo de Juan Bautista, maestre de la nao Trenidad ».

[5] Bernal, Declaración de las personas fallecidas en el viaje al Maluco (2014), #91

[6] Medina, El descubrimiento del Océano Pacífico : Hernando de Magallanes y sus compañeros (1852-1930), LXVIII, p.217 – « Del testamento aparece que se llamaba Domingo Bautista ».

[7] Medina, El descubrimiento del Océano Pacífico : Hernando de Magallanes y sus compañeros (1852-1930), LXVIII, p.217 – « Del testamento aparece que se llamaba Domingo Bautista ».
Bernal, Declaracion de fallecidos en el viaje (2014), #91